Réseaux d’annuaires – référencement automatique, semi-automatique.

Publié le : 14 novembre 20178 mins de lecture

Enfin, le référencement semi-automatique ou automatique est le fait d’utiliser un logiciel de référencement ou des réseaux d’annuaires (pas toujours bons en plus) qui eux-mêmes travaillent de façon automatique. Aucune personnalisation n’est faite, peu d’intérêt pour ces réseaux « d’antan » que l’on connait et qui nous ont valu quelques euros sans plus de backlinks, mais certains évoluent, donc à suivre…

Ce qui oppose le référencement automatique au référencement manuel

A contrario d’un logiciel de référencement ou de réseaux d’annuaires qui soumettent votre site dans nombre d’outils certes, mais souvent avec les mêmes caractéristiques; votre référenceur procède à un référencement manuel outil après outil.

S’appuyant sur votre fiche signalétique personnalisée et adaptant les informations de référencement de votre activité quand c’est nécessaire, choisissant des outils référents et ciblés, le référencement va lier votre site à la toile de votre secteur. C’est l’objectif référencement d’un bon référenceur : positionner durablement ET augurer du trafic.

Il faut penser référencement manuel, mais également trafic : être présent sur des sites qui parlent aussi de votre activité est pertinent. Leurs visiteurs seront à priori intéressés et auront donc plus de chance de suivre le lien qui va vers votre site. C’est du référencement sur mesure obtenu grâce à référencement manuel et à un référencement personnalisé. Ceci dans un objectif de trafic.

Les réseaux d’annuaires ne sont pas tous de qualité

Ils existent certainement de bons réseaux, mais forte de mon expérience, je n’en n’ai aucun qui m’ait suffisamment marquée pour vous le citer. Les sites que j’ai référencés en les utilisant n’ont pas été boostés davantage que ceux que j’ai référencés sans les utiliser.

Les réseaux d’annuaires ne sont pas tous de qualité. Pour être référents, il faut que chaque annuaire du réseau soit réellement indépendant et non pas un sous domaine, une page satellite ou quelques autres façons d’imiter un annuaire mais de ne pas en être un.

C’est à dire que chaque annuaire se doit d’être un site à part entière et quand vous imaginez le coût de 100 hébergements, voyez avec quelle facilité certains peuvent préférer les sous-domaines sur un même hébergement. Certains réseaux d’annuaires multiplient donc les sous pages, qu’ils font passer pour des soi-disant annuaires, à couvert de quelques redirections. En réalité votre site n’est finalement soumis qu’à un site, qui duplique votre soumission dans plusieurs sous-rubriques, présentées comme des annuaires dépendants. Quand on sait comment est maintenant perçu le duplicate content, on y réfléchit à 2 fois.

Heureusement, victimes de la révision de GG et de ses algorithmes, ces réseaux se doivent soit de s’aligner à une qualité inévitable, soit de suspendre leurs soumissions, soit de travailler leur propre référencement et contenu. Beaucoup ont suspendu leur activité, laissant néanmoins les réseaux en ligne, donc ceux qui y avaient adhéré ne sont pas volés et eux doivent y trouver un certain compte avec la publicité et les affiliations (ce que je n’incrimine pas, il faut bien vivre). D’autres s’y sont franchement mis, introduisant la possibilité de soumettre plusieurs titres et descriptifs différents, parfois créant une fiche complète et référente pour votre site, y incluant votre propre optimisation. Tentant de faire du bon boulot de référencement, améliorant leurs pages par des contenus rédactionnels, des communiqués et autres procédés parfois dynamiques pour créer du rédactionnel ciblé. Pensant à passer par le rewriting, ayant effectivement des sous-domaines pour leur réseaux d’annuaires, mais travaillant sur le référencement de chaque sous-domaine. etc. Le temps nous dira si leurs efforts seront salués par les robots, mais déjà c’est appréciable.

Hélas, quand on y regarde de plus près, ce que quelques-uns sont parvenus à développer pour profiter à tout va des moyens de rémunération par le web ou pour détourner ce fameux ‘duplicate content’ est parfois surprenant : on tombe sur notre lien, en plein milieu d’un rédactionnel qu’on ne connait pas, associé à d’autres liens. C’est un script qui génère un contenu rédactionnel dirigé par mots clés, nos liens y sont insérés, mêlés à quelques liens d’affiliations et de publicités… je n’adore pas ce sytème : on ne contrôle rien de l’identité qui est véhiculée autour de notre enseigne. Mais si vous lisez bien les conditions de soumissions de ces sites, qui pour certains se présentent comme des éditeurs de communiqués, qui pour d’autres se targuent d’être des e-mags avec possibilité de soumettre son communiqué à un certains nombres d’outils soi-disant ciblés, en plus de le demander unique, ils s’autorisent à utiliser notre rédactionnel dans tous les sens, puisque nous avons validé un formulaire qui stipule que nous y collons un rédactionnel libre de droit, donc qui peut être repris par quiconque. J’avoue que le développement est très malin et même remarquable, mais c’est plus une question d’éthique qui m’interpelle ici.

1000 indexations, 2000, voire plus, c’est bien, mais est-ce référent ? pour combien de temps ? Beaucoup de réseaux automatiques payants sont vite revenus de leur croisade, ne laissant que le gratuit avec lien retour obligatoire. Temps d’adaptation pour se mettre à jour et revenir plus forts, s’adapter aux nouveaux algorithmes de GG ? Temps d’arrêt par dépit ? Ou leurs objectifs état aileurs ? Car pensez que le premier but d’un réseau d’annuaires est certes de vendre ses packs de référencement, mais aussi de gagner des sous via les affiliations et publicités générées au travers de leurs réseaux, et enfin d’auto-référencer leurs propres sites, qui parfois n’ont rein à voir, ou qui sont au contraire des référenceurs professionnels et qui ont d’abord utiisé ces réseaux pour booster leur propres sites et qui maintenant le gardent en ligne mais ne le font travailler que par voie de prestations de référencement, qui se vendent plus chères qu’une soumission automatique en ligne. De nouveau, si c’est bien fait, parfait ! mais voilà, il faut que ce soit bien fait.

Points faibles du référencement semi-automatique ou automatique

Les référencements semi-automatiques et automatiques de ces réseaux d’annuaires, impliquent une soumission à des réseaux d’outils, vous gagnez certainement en nombre de liens, mais pas toujours en précision quant au secteur et mots clés auxquels vous désirez être positionné. Ni non plus en positionnement d’ailleurs. A utiliser avec parcimonie, donc. Attention au sandbox ! La notion temps entre en compte, un site qui obtient x liens pointant vers lui d’un coup se met en péril.

Certains réseaux sont de vrais réseaux en tête de quelques centaines d’annuaires. Si leur travail d’indexation est bien fait et qu’ils sont positionnés cela peut effectivement jouer en votre faveur, hélas, mon expérience quant à ces réseaux payants reste sur sa faim. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux avoir la possibilité de soumettre plusieurs titres et descriptions différentes pour qu’il y ait un impact… parce que sinon c’est du diplucate content et le lien fait perd en qualité. Google a revu ses algorithmes, et les descriptifs différents, uniqes, plus longs que 255 caractères habituels demandés, sont à préférer.

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